Chez Primagaz, la consigne, c’est à fonds perdus !
30/11/2021
De notre Adhérent A. C.
Chers amis,
Je tiens à vous faire part d'une mésaventure qui m'est arrivée aujourd'hui. A vous de décider si cela vaut la peine de se pencher sur ce sujet et d'en faire un article.
J'ai acheté en 1999 un barbecue à gaz, plus pratique que les modèles à charbon de bois et qui fonctionnait à l'aide de petites bonbonnes de butane de 6 kg. Au moment d' acheter une cartouche de gaz, mon choix s'est porté sur l'hypermarché Leclerc, proche de chez moi qui, en sus du prix du gaz, m'a facturé 130 frs la consigne de la bonbonne (Twinny de Primagaz). Par la suite, craignant la panne au beau milieu d'un repas entre amis, j'ai acheté une deuxième bonbonne avec, là aussi, une consigne de 130 frs.
Aujourd'hui, après plus de vingt ans de bons et loyaux services, le barbecue n'est plus en état. Comme nous ne l'utilisions plus guère (enfants partis et épouse qui ne mange plus de viande), j'ai décidé de ne pas le remplacer, de restituer donc les deux bonbonnes vides et me faire rembourser la consigne. Refus catégorique chez Leclerc qui, ayant entre temps créé son propre service de fourniture de gaz (Clairgaz), ne reprend plus les bonbonnes de son ancien sous-traitant et m'invite à m'adresser à Primagaz. Sur le site de ce dernier, la marche à suivre est claire : me rendre chez le concessionnaire le plus proche muni des bonbonnes et des bulletins de consignation originaux. Je me suis donc rendu chez Norgaz à Fretin pour procéder à la restitution.
C'est là que j'ai eu la surprise du jour : les bonbonnes me seront reprises pour un euro symbolique chacune ! Raison invoquée : la bonbonne rendue doit faire l'objet d'un examen approfondi voire d'une remise en état avant d'être à nouveau remplie et remise dans le circuit. J'ai bien tenté d'argumenter, de dire que lorsque j'achète une boisson dont le contenant fait l'objet d'une consigne, si la bouteille a été consignée 80 cts, elle me sera reprise 80 cts bien que faisant aussi l'objet d'un contrôle avec lavage, désinfection, décollage de l'étiquette, etc mais que ces frais étaient inclus dans le prix de vente de la boisson (comme le prix de la bouteille à usage unique), et n'avaient pas à interférer sur la consigne.
Peine perdue, la seule réponse que j'ai pu obtenir était « qu'ils faisaient tous pareil, Antargaz, Butagaz, etc ». Je n'en veux pas au personnel qui m'a accueilli et ne fait qu'obéir aux instructions de l'employeur mais qui me semblent aller à l'encontre de ce qui figure sur le site de ce dernier, encore que la belle promesse d'un remboursement intégral est obérée d'une « redevance d'entretien ». A quoi correspond cette redevance et est-elle bien légale ? Après tout, 130 frs cela fait # 20 €, à multiplier par deux, ce qui n'est pas négligeable. J'ai donc repris mes bouteilles et mes bulletins dans l'attente de votre suggestion. Au cas ou Primagaz reste sur ses positions, j'hésite entre enterrer les bonbonnes au fond de mon jardin ou les déposer de nuit dans un fossé (j'oubliais, la déchetterie n'en veut pas au motif bien compréhensible que le gaz pouvant rester à l'intérieur représente un danger). Merci de votre réponse.
P.S. : Au cas où nous n'aurions pas le même l'humour, le dépôt dans un fossé, c'est du second degré :-)