Les causes en sont multiples et concernent toutes les couches de la population avec une prédominance chez les jeunes et  les bénéficiaires de prises en charge à 100 %.

Le plus souvent, hélas, le défaut de prévenance résulte de négligence, d’absence de considération ou de respect et même, parfois, d’un certain état d’esprit tendant à considérer l’acte médical comme n’importe quel service que l’on peut acheter ou consommer.

C’est oublier un peu vite que le rendez-vous initial a pris rang dans un calendrier et s’est vu attribuer une tranche d’activité médicale qui, forcément, influence la prise en soins d’autres patients, voire entraine le report d’actes médicaux importants.

Un médecin n’est pas un  simple prestataire de service !

La consultation qu’il vous a réservée à un moment  peut être consacrée aux soins d’autres patients sur un simple coup de fil en cas de remise en cause du rendez-vous fixé !

Poser un  lapin à son médecin peut aboutir à  une perte de chance pour d’autres ;  et en matière de santé, les conséquences sont parfois  importantes ! 

R. HOUZÉ et la Commission Santé