Les écrans (télévision, ordinateur).


Ce sont les ennemis de l'endormissement. Ils stimulent l'attention et créent une luminosité néfaste. Evitez, si possible d'en faire usage dans la chambre.


Le silence.


Isolez la pièce autant que possible des bruits extérieurs et agressifs. Si nécessaire mettez des boules Quies. Le tic-tac du réveil ou les heures sonnées à la pendule du salon se révèlent aussi crispants pour ceux qui n'y sont pas habitués que rassurants pour ceux qui en sont familiers.


Les oreillers.


A chacun ses habitudes : traversins, gros oreillers moelleux, à plat... Le meilleur indicateur c'est votre confort. Si vous vous réveillez avec des tensions dans le haut du dos ou de la nuque, revoyez ce que vous mettez sous votre tête. En cas de problème respiratoire (rhume, bronchite, etc...) ou de reflux gastrique, essayez de superposer deux oreillers ou de surélever la tête de lit. Cela permet de relever un peu le buste et de soulager le dormeur.


Les animaux.


Mieux vaut faire dormir les animaux domestiques ailleurs que dans la chambre : ils perturbent le sommeil. Mais pour une personne qui se sent trop seule ou angoissée, leur présence peut être apaisante.


Le noir.


Les paupières ne suffisent pas. Des volets ou des rideaux occultant sont importants pour créer l'obscurité propice au sommeil. Certaines personnes sont toutefois angoissées par le noir total. Pourquoi ne pas brancher une veilleuse, comme celle des chambres d'enfant, pour se rassurer ? Elle peut aussi rendre service dans la chambre d'une personne âgée qui se lève souvent au milieu de la nuit et risque de tomber.


Le matelas.


C'est l'élément central ! La literie doit être de bonne qualité. Les fabricants de matelas répètent qu'il faut changer tous les dix ans. Cela n'est pas justifié. Mais si votre matelas est cabossé et que vous vous réveillez fourbu, ne tergiversez pas: changez le !
Pour le choisir : Testez le en vous allongeant dessus dans le magasin, plusieurs minutes montre en main. Un matelas paraît toujours confortable au premier abord. Il doit vous soutenir de façon uniforme. Si vous pouvez passer la main entre le matelas et le dos, cela signifie qu'il est trop dur. Mais si votre coude s'enfonce, il est trop mou !


Chambre à part ?


L'analyse du Docteur Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialisée dans les troubles du sommeil : "Avec l'âge, le sommeil se modifie, se fractionne. En couple, on devient plus gênant et plus gêné. Certains décident donc de faire lit ou chambre à part. Cette solution permet à chacun de mieux gérer son sommeil, par exemple en cas de réveil nocturne, d'allumer la lumière au milieu de la nuit ou de se lever sans crainte de nuire au sommeil de l'autre."

Extrait du Que-Choisir Santé N° 67 - Décembre 2012 -