ENI va le relancer plusieurs fois sans que monsieur C... ne puisse payer. En mars 2015 ENI fait recouvrer sa créance par une société de recouvrement. Monsieur C prend peur et paie aussitôt la somme due. Mais en même temps ENI effectue le prélèvement des 60 €.

Monsieur C... a donc payé 2 fois !

Il en fait part à ENI qui reconnaît ce double encaissement et lui assure que le remboursement interviendra dans les meilleurs délais, d'autant que dans l'intervalle monsieur C a changé d'opérateur. En avril, puis en mai monsieur C relance ENI par téléphone pour entendre la même réponse : "on a un problème informatique mais on va gérer votre remboursement au plus vite".

Rien en juin ni en juillet, monsieur C... adresse sans succès un courrier recommandé pour obtenir ce remboursement puis vient nous voir pour demander notre aide.

L'UFC Lille envoie un premier courrier en août puis un second en septembre pour évoquer le problème... sans aucune réponse de ENI, sauf un nouveau coup de téléphone à notre adhérent pour redire ...le problème informatique cause du retard de remboursement.

Face à une telle inertie l'UFC Lille saisit le médiateur de l'énergie au nom de notre adhérent. 

Après un mois sans réponse au médiateur celui-ci nous contacte pour savoir si monsieur C a été remboursé ou  s'il lui faut ré-intervenir . C'est à l'occasion d'une seconde intervention  (plus musclée ?) du médiateur de l'énergie que ENI accepte de rembourser monsieur C... en y ajoutant 25 € de dédommagement pour le retard.

Il a donc fallu 9 mois à ENI et l'intervention du médiateur de l'énergie pour rembourser un trop perçu reconnu dès le début. Tout cela à cause d'un problème informatique !!!!

Je m'interroge : s'il faut 9 mois pour résoudre un problème informatique permettant de rembourser 60 € trop perçu à un client .... qu'en est-il de la gestion au quotidien de la fourniture d'énergie ?  

Moi... je me méfierais !