Depuis, vous avez changé plusieurs fois de voiture, et vous avez tout simplement transféré sans y faire très attention votre contrat initial d’assurance vers les véhicules suivants.

Alors ATTENTION ! Si les termes des contrats d’assurance ne changent en général pas ou peu, les voitures, elles, se modernisent ! En particulier, sont apparus récemment des véhicules qui ne nécessitent plus l’introduction d’une clef dans la portière ni dans la serrure du démarreur. Le simple fait de porter la clef sur soi suffit à ces voitures « intelligentes » pour la reconnaître et pouvoir démarrer.

Pratique, non ? Oui, évidemment, mais il y a un hic. Ces voitures peuvent être volées « à la souris », c’est-à-dire par un piratage électronique du système antivol. Inutile d’insister sur les détails techniques, mais actuellement près de 70% des vols de voitures se font de cette manière. Et malheureusement, et c’est là que le bât blesse, ce type de vol ne laisse pas de traces « physiques » sur le véhicule. Votre assureur peut alors, si vous êtes victime d’un tel vol (et que le véhicule est retrouvé par la suite), vous refuser toute indemnisation parce que votre contrat d’assurance prévoit qu’il doit exister « des traces d’effraction » sur un véhicule prétendument volé…

Il faut savoir que certaines compagnies d’assurance prévoient le « vol à la souris » dans les clauses de leurs contrats. D’autres maintiennent des clauses très restrictives qui, si elles étaient valables dans les années 60 ou 70, ne le sont plus en 2017 ! Et ces dernières compagnies se gardent bien de révéler cette « subtilité » à leurs clients…

Alors, nous vous donnons un bon conseil : demandez sans tarder à votre assureur de vous confirmer (par écrit, c’est mieux) que l’indemnisation du « vol à la souris » est bien incluse dans votre contrat d’assurance. Si ce n’est pas le cas, faites ajouter cette clause ou optez pour un assureur qui la prend en compte. Sage précaution qui vous évitera bien des tracas, on ne sait jamais…