Dans le panel obtenu (410 réponses), l’écrasante majorité des réponses est le fait de PROPRIETAIRES (89,8%).Quant aux LOCATAIRES (44 réponses), ils se départagent à égalité entre les bailleurs privés et sociaux (47,7% chacun), celles et ceux résidant chez les bailleurs privés ne représentant que 4,6% du total. 

Sans surprise, concernant le mode de chauffage (393 réponses) , il est INDIVIDUEL à 94,9% (5,1% reposant sur un mode COLLECTIF).La source de chauffage majoritaire est le GAZ (66,2%) loin devant l’électrique (21,1%) et le fuel (environ 5%).S’adressant à celles et ceux qui ont un chauffage INDIVIDUEL et en complément de ce mode décrit ci-dessus (majoritairement au gaz et à l’électricité), on retrouve parmi des réponses plus détaillées (319 réponses) ,le bois (insert), le solaire (thermique et photovoltaïque) , les radiateurs électriques et soufflants dans les SdeB, les PAC basse t°, etc.

Quand le chauffage est COLLECTIF (97 réponses), on retrouve la même constance à savoir la part prépondérante du gaz (72,9%) et de l’électricité (27,8%).On distingue également l’émergence de la chaleur fatale (issue du réseau de chaleur de la MEL) qui arrive à égaliser avec le fuel (pétrole).

A la question posée : « trouvez-vous votre chauffage performant ?», les réponses (410) sont majoritairement OUI (72,9%) contre 27,1% pour les NON.

Concernant le poste CONSOMMATION (410 réponses), la répartition est plus homogène. Les PETITS consommateurs (moins de 5000 kW/an) constituent 20% du total, puis on retrouve dans la tranche MEDIANE INFERIEURE (entre 5 et 10 000 kW/an) 39,3%, dans la tranche MEDIANE SUPERIEURE (entre 10 et 15 000 kW) 26,3% et enfin chez celles et ceux en partie HAUTE (15 000 kW et plus) près de 14,4%.

L’EVOLUTION de la consommation (410 réponses) est pour moitié à la STABILITE (pour 54,4%) , à la BAISSE pour environ un tiers (35,1%) et à la HAUSSE (10,5%) pour une minorité.

La meilleure parade à opposer face à l’inflation actuelle et à venir dans le domaine de l’énergie s’appelle l’ISOLATION et l’installation de MODES DE CHAUFFAGE PERFORMANTS (chaudières condensation pour le gaz et PAC de qualité pour l’électrique).Sur les 373 réponses obtenues, vous êtes 60,1% à avoir investi pour maitriser votre consommation (39,9% ne l’ont pas encore fait).

A l’opposé, chez les locataires (44 réponses), vous êtes 75% A NE PAS AVOIR BENEFICIE D’INVESTISSEMENTS POUR DIMINUER LA CONSOMMATION (à l’initiative du syndic ou du propriétaire) afin de consommer moins (25% en ont bénéficié).

L’ANTERIORITE des travaux d’amélioration (233 réponses) remonte très majoritairement à plus d’un an (82,8%) contre 17,2% pour les investissements récents (moins d’un an).

Quant aux projets d’INVESTISSEMENTS (410 réponses) aussi bien chez les propriétaires que les locataires (tributaires du syndic ou du propriétaire), 69% n’envisagent pas de travaux destinés à économiser l’énergie (contre 31% qui assurent les réaliser).Ces derniers (217 réponses) privilégieraient les travaux d’ISOLATION (65,4%) puis le CHANGEMENT de chaudière (41,5%) et enfin un changement de SOURCE D’ENERGIE (7,8%).    

La CONNAISSANCE des modalités d’accompagnement (410 réponses) aux aides à la rénovation thermique est très partagée puisque vous êtes 58,5% à répondre par l’affirmatif mais également 41,5% à ne pas savoir.

S’il fallait faire une synthèse , a minima, des réponses obtenues GRÂCE A VOUS, il en ressort que le GAZ est très majoritaire parmi nos logements , situation qui se heurte à la volonté de l’actuel gouvernement à vouloir nous faire passer rapidement à un autre mode dénommé « pompe à chaleur » (PAC) réputé moins carboné mais souvent inadapté à la configuration de nos logements (en l’absence PREALABLE d’une isolation performante , l’intérêt économique n’est pas au rendez-vous et sa généralisation fragiliserait le réseau électrique Français qui nécessiterait de plus en période hivernale des importations coûteuses de chez nos voisins).Néanmoins , loin de nous l’idée de ne rien faire car au vu des consommations déclarées (seules 20% des sondés ont une consommation inférieure à 5000 kW/an) , des progrès sont possibles (et nécessaires) chez une majorité d’entres-vous. Ce constat passe par une ISOLATION RENFORCEE de nos logements avec en particulier pour nos toitures qui représentent à elles seules près de 30% de la déperdition énergétique. Ainsi, quand vous rénovez votre toiture (dont l’espérance de vie moyenne est d’environ 40/50 ans) pensez EGALEMENT à ISOLER (du froid mais également de plus en plus des canicules !) PAR L’EXTERIEUR lors des travaux. Il en est de même des murs (plus de 20% des déperditions énergétiques).C’est indolore lors du chantier (tout est fait par l’extérieur) et rudement efficace car vous renforcez l’enveloppe du logement. A relever néanmoins dans les réponses collectées deux HICS : la part (faible) des travaux destinés à améliorer l’efficacité énergétique chez les locataires (seulement un quart en ont bénéficié) et la relative méconnaissance des aides et structures destinées à nous aider dans le montage des aides.

Le chemin qui reste à accomplir est parsemé d’embûches car la filière du bâtiment est en tension tout en devant davantage se structurer (isoler efficacement est un vrai métier impliquant des compétences avérées) et ce sans mésestimer les éco-délinquants (après l’isolation à 1€ ,…) qui ont désormais investi le marché des pompes à chaleur !

Ce vaste sujet méritera de la part de l’UFC QUE CHOISIR d’autres articles et/ou questionnaires.

Soyez encore remerciés pour les réponses faites à ce questionnaire « énergies et logement ».

BC Commission environnement (remerciements à Véronique, Pierre, Jean-Christophe et je dois en oublier, bénévoles de l’association, pour leur implication)/       

Réponses au questionnnaire energie UFC (610,3 KB)