OGM: L'embrouille...
22/06/2015
La Commission de Bruxelles souhaite laisser aux Etats membres la possibilité d’autoriser ou interdire l’importation d’OGM sur leur sol. Mais la proposition est si inaboutie qu’elle a mécontenté tout le monde...
Même ceux qui veulent plus de démocratie dans les décisions concernant les produits transgéniques s’interrogent : comment un Etat pourra-t-il s’opposer à la vente d’un OGM puisqu’il ne pourra invoquer des critères liés à la santé ou à l’environnement, ces derniers étant évalués par l’Agence Européenne de sécurité alimentaire, dont les avis ne sont pas censés être contredits par les agences nationales ?
Bruxelles n’a pas précisé les raisons qui pourront être invoquées. La Commission a en revanche été prompte à décider, suivant la procédure en vigueur jusqu'à maintenant, de donner son feu vert à l’importation dans l’Union Européenne de 17 nouveaux OGM destinés à l’alimentation humaine ou animale sur lesquels les Etats n’étaient pas parvenus à se mettre d’accord. Décision qui a suscité un levier de bouclier des opposants aux OGM.
Cela dit, 58 plantes transgéniques étaient déjà autorisées à l’importation dans l’Union et les éleveurs (sauf les agriculteurs bio, qui n’en ont pas le droit) n’ont pas attendu cette dernière vague...