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Tout savoir sur la DLC et la DLUO...

06/11/2021

 

Une étude du réseau « Enquêtes » de l’Union Régionale des Hauts de France !
En tant que consommateur, vous n’êtes pas sans savoir que tout produit alimentaire est soumis à une réglementation stricte. Ainsi, toute denrée alimentaire est soumise à une DLC ou à une DDM.
ATTENTION: Il ne faut pas confondre date limite de consommation (DLC) et date de durabilité minimale (DDM).
Pour info, voici les définitions: Il existe 2 catégories de date limite pour les produits alimentaires : la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) qui remplace la date limite d'utilisation optimale (DLUO). Seul le dépassement de la DLC comporte un risque pour la santé.

 

DATE LIMITE DE CONSOMMATION (DLC) !

Définition:

La DLC est la date après laquelle la consommation d'un produit devient dangereuse pour la santé.

Elle est indiquée sur les produits alimentaires périssables et emballés : viandes déjà découpées, charcuteries, plats cuisinés réfrigérés, yaourts…

Cette date est fixée par le fabricant, sauf pour quelques produits pour lesquels la réglementation sanitaire s'impose.

Indication:

Une DLC est indiquée par la mention : « À consommer jusqu'au... » suivie de l'indication du jour, du mois et éventuellement de l'année.

Ces mentions sont suivies d'une description des conditions de conservation à respecter.

Vente de produits périmés:

Les sanctions diffèrent selon que le produit périmé est proposé à la vente par simple négligence ou avec une intention de tromper le consommateur.

DATE de DURABILITE MINIMALE (DDM, anciennement DLUO) !

Définition:

La date de durabilité minimale est une date indicative. Une fois la date dépassée, le produit perd de ses qualités gustatives ou nutritives (baisse de la teneur en vitamines par exemple), mais n'est pas dangereux pour la santé. C'est le cas par exemple des produits secs, stérilisés, ou déshydratés (café, lait, jus de fruits, gâteaux secs, boîtes de conserve...).

A savoir : pour certains produits, la mention de la DDM n'est pas obligatoire : fruits et légumes frais, vins, vinaigres, sel, sucres en morceaux, chewing-gums…

Perte de qualité des produits La date de durabilité minimale des produits est précédée de la mention:

« À consommer de préférence avant le... » quand la date comporte l'indication du jour, ou « À consommer avant fin … » dans les autres cas. 

A Noter: Sont exemptés de DLC ou de DDM les denrées vendues non préemballées, les fruits et légumes frais, les boissons alcoolisées, les vinaigres, les sels de cuisine, les sucres solides, les produits de la boulangerie et de la pâtisserie normalement consommés dans les vingt-quatre heures après leur production et certains produits de confiserie. 

À la lumière de ces informations importantes, il convient donc de vérifier ces dates avant de consommer ces produits, en particulier ceux qui se trouvent dans votre réfrigérateur et qui ont une DLC à respecter.

De même, en faisant vos courses à l’épicerie du quartier ou en supermarché, il est prudent de vérifier ces dates sur le denrées que vous mettez dans votre caddie. Je sais que cela est parfois fastidieux et compliqué (il faut parfois bien chercher la date sur les emballages), mais il en va de votre santé.

RAPPEL IMPORTANT:

L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) rappelle que:

"Ces produits ne doivent pas être consommés après la date limite indiquée, cela peut présenter des risques pour votre santé. La majorité des produits frais emballés portent cette mention obligatoire fixée sous la responsabilité du fabricant. Ils ne peuvent être vendus lorsque la date est dépassée."

"La DLC s'applique à des produits alimentaires très périssables, et qui par conséquent, sont susceptibles de présenter un danger pour la santé lorsque La date limite de consommation est dépassée."

En faisant vos courses au cours de ces derniers mois, vous vous êtes sans doute rendu compte que, dans certains enseignes, des bacs ou des présentoirs sont apparus dans lesquels on pouvait trouver des denrées alimentaires remisés. Ces produits ont une DLC courte, voire même au jour même.

On peut être tenté de les acheter. Cela permet de faire une certaine économie. Mais certains de nos adhérents nous ont alerté, en nous faisant part de certaines dérives observées : DLC dépassées d’un ou même de plusieurs jours, produits moisis ou visiblement impropres à la consommation, etc…

C’est pour cette raison que la Commission Enquête de l’Union Régionale de l’UFC des Hauts-de-France a diligenté une enquête régionale visant à vérifier la présence réglementaire des produits en rayon spécialisé ou non.

Cette enquête s’est déroulé du 15 juin au 15 septembre 2021. Elle a mobilisé 6 Associations locales du Nord, de l’Oise et du Pas-de-Calais, et une vingtaine d’enquêteurs qui ont visité 45 enseignes.

Il s’agissait pour les enquêteurs de vérifier dans les bacs réservés à ces produits (anti-gaspi, zéro gaspi, Solutions moins chères, …) que les dates limites de consommation n’étaient pas dépassées, que les produits présentés étaient encore consommables et, en cas de non respect de ces obligations, de les relever dans un document avec, éventuellement, des preuves sous forme de photos.

Si, dans la plupart des cas, les produits présentés étaient conformes à la législation en vigueur, des manquements ont été observés dans certaines enseignes.

Remarques générales:

- On note 2 manières différentes de proposer ces produits à la vente: dans un bac dédié ou en rayon d’origine.

- beaucoup d’enseignes ont renoncé à proposer ces produits (en particulier cet été) faute de pouvoir effectuer des contrôles quotidiens de la DLC des produits.

J’ai eu l’occasion de discuter par téléphone avec un responsable qualité (en tout cas, la personne s’est présentée comme tel) d’un magasin d’une grande enseigne régionale. Il a tout d’abord reconnu les problèmes que je lui ai exposés, en particulier les produits dont la DLC était dépassée (parfois de quelques jours), et m’a fait part de la difficulté de pouvoir effectuer des contrôles au quotidien. Bien évidemment, c’est la responsabilité des chefs de rayons, mais, en période de vacances, les remplaçants ne sont pas toujours bien conscients des risques encourrus à la fois pour l’enseigne, mais surtout pour le consommateur. Il m’a affirmé la volonté des responsables du magasin de remobiliter les effectifs et de les sensibiliser davantage à ces problèmes de sécurité sanitaire.

Lors de ma denière visite dans ce magasin (mi-octobre), le bac affecté à ces produits a disparu. Est-ce définitif? L’avenir nous le dira.

Ce manque de vigilence et de contrôles rencontré par cette enseigne est aussi valable pour la plupart des autres magasins dans toute la France. Par manque d’effectif la plupart du temps, les magasins préfèrent supprimer ces bacs spécialisés et apposer directement les étiquettes de remise sur les produits concernés en rayon. Ainsi, les personnes chargées du réapprovisionnement des étalages peuvent plus facilement vérifier que les DLC ne sont pas dépassées.

Sachez que le commerçant a l’obligation de retirer de la vente les marchandises dont la DLC est dépassée et de les détruire car elles sont devenues impropres à la consommation.

Toutefois, je ne saurais trop vous conseiller d’être VIGILENT. En effet, un consommateur averti en valant au moins 2, avant l’achat, vérifiez bien que la DLC n’est pas dépassée. De même, avant de consommer un produit sorti de votre réfrigérateur, faites de même. Il en va de votre santé et de celles de vos proches.

Sources : www.economie.gouv.fr

www.service-public.fr

www.anses.fr/fr

Patrice Delambre animateur réseau enquêtes Hauts de France 

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